Espaces et habitudes de travail, la grande mutation

Si le monde du travail a énormément évolué ces dernières années, il en est de même, par ricochet, des différentes façons de travailler, ainsi que des bureaux. Les sociétés prennent diverses formes et ont pour le coup des besoins extrêmement différents en fonction de leur secteur d’activité. Il va de soi que la crise de la covid a, elle aussi, en quelque sorte redistribué les cartes, amenant de nouvelles manières d’envisager la vie au travail.

Nous allons, avec cet article, tenter de faire le point sur les différents modes de fonctionnement, sur les solutions possibles. Vous trouverez peut-être parmi tout cela de quoi, soit vous conforter dans vos choix, soit des idées afin de réinventer votre façon de travailler, soit encore des réponses, nous l’espérons, à des questions que vous pouviez vous poser.

Une grande variété d’espaces

Une entreprise, c’est avant tout un ensemble de collaborateurs qui œuvrent dans une même direction. Et le lieu dans lequel s’exerce cette activité professionnelle doit être tout à fait en phase avec les personnes qui l’exercent en son sein. C’est d’ailleurs probablement même au lieu de s’adapter aux personnes plutôt que l’inverse. C’est en tout cas la ligne directrice qu’a choisi de suivre le cabinet CDB pour l’aménagement de bureau professionnel à Paris

Il n’existe pas une bonne ou une mauvaise solution. Il n’existe que des solutions adaptées. Les formes d’espaces de travail les plus fréquemment rencontrées sont les suivantes.

Le bureau fermé

C’est la forme la plus traditionnelle de bureau. Elle est encore très usitée à la fois lorsque, techniquement, les locaux dans lesquels l’entreprise est installée l’imposent, mais aussi dans certains secteurs d’activité comme la banque ou l’assurance. Traditionnellement parce que ce sont là des métiers qui font intervenir une notion de confidentialité, mais ce n’est certainement pas la seule raison. Ces domaines ont pour réputation d’être peu portés sur le changement. Ceci explique peut-être cela.

Les open spaces

C’est à n’en pas douter une forme de plus en plus souvent rencontrée. On la connaît aussi sous le nom de plateau ouvert et le principe en est des plus simples : les bureaux sont tous installés sur une même surface, sans la moindre cloison. Tout le monde se voit, tout le monde s’entend. Ce qui, en soi, peut faciliter dans une certaine mesure le travail d’équipe. Pour peu que l’on ne se déconcentre pas trop facilement.

Cette forme d’environnement de travail, initialement très prisée de certains secteurs comme la publicité, l’informatique, s’est aujourd’hui développée jusqu’à concerner toutes sortes d’entreprises.

Le cubicule

C’est un espace quelque peu hybride, à mi-chemin entre le bureau fermé et l’open space. En l’occurrence, il s’agit d’un open space dont les bureaux auraient été séparés par des petites cloisons, ni très épaisses, ni très hautes. On est ainsi comme enfermé lorsque l’on est assis à son poste de travail, mais on dispose d’une vue sur tous les postes pour peu que l’on se lève. Il apparaît de nos jours comme quelque peu dépassé.

De nouvelles habitudes de travail

Depuis quelques années, on constate une importante mutation dans le domaine du travail. Celui-ci effectue en quelque sorte sa révolution et s’en trouve parfois totalement repensé, autant dans le fond que dans la forme.

Le coworking

Il s’agit pour des travailleurs de partager un même espace de travail alors qu’ils n’ont pas la même activité professionnelle, qu’ils ne travaillent même pas pour le même employeur souvent. Il peut s’agit d’indépendants, mais aussi de salariés. Si ce nouveau mode de travail est en pleine expansion, il présente l’intérêt de créer réellement du lien. Il favorise notamment grandement la notion de réseau.

Le télétravail

A contrario, il s’agit là d’une forme de travail qui, si elle ne constitue pas à proprement parler pour le salarié un repli sur lui-même, le coupe de toute évidence de certains contacts. Du moins de certaines formes de contact.

Le télétravail, initié dans le courant des années 70, a évolué au gré des évolutions en matière de télécommunications. Il a vu sa pratique exploser à la faveur de la pandémie mondiale de Covid-19 à compter du printemps 2020. Il a été la solution privilégiée dans de très nombreux pays pour pouvoir continuer à exercer les activités professionnelles qui pouvaient s’accommoder de cette pratique. Aujourd’hui, nombre d’entre elles, ayant observé les effets positifs du télétravail, tant en termes de qualité de vie pour leurs employés, que de productivité, ont fait le choix de ne pas revenir en arrière et continuent de pratiquer, voire même d’encourager ce mode de fonctionnement.

Vers une refonte générale du monde du travail

Pour en revenir à ce que nous évoquions en début d’article, il convient de nos jours d’adapter l’environnement de travail à ceux qui l’occupent. En faisant ce choix, cela favorise à la fois une certaine cohésion, voire même d’émulation. Le lien est capital et devient vecteur d’énergie, accélérateur de créativité. Pour résumer, un environnement de travail pensé de façon optimale nivellera les notions de contraintes.

Il faut avoir compris que bien travailler, entendre par là travailler dans de bonnes conditions, met l’être humain dans les meilleures dispositions possibles. Un lieu de travail adapté génère ainsi engagement, responsabilité et croissance.

Il est probablement temps aujourd’hui de tourner le dos à certaines méthodes que l’on pourrait qualifier d’obsolètes. Un lieu de travail doit avant tout être un lieu de vie. C’est ce qui donnera envie aux salariés de s’y investir pour ainsi dire sans compter.